vendredi 5 janvier 2007

Les otages colombiens



"Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. "
Article 3, Déclaration universelle des droits de l'homme


Retenue en otage par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis le 23 février 2002, Ingrid Betancourt est la plus connues des 4200 personnes séquestrées en Colombie par les groupes armés colombiens, les paramilitaires d'extrême droite et les groupes de délinquants.


Mme Betancourt, sénateur et candidate aux élections présidentielles de Colombie pour le parti Oxigeno au moment de son enlèvement, est connue pour son engagement en faveur des droits humains et pour sa lutte contre la corruption et le trafique de la cocaïne. Elle fut séquestrée en compagnie de Mme Clara Rojas, sa directrice de campagne il y a 1778 jours. Depuis 3 ans et demi, il n'y a aucune preuve de vie tangible de ces deux otages.

Avec elles, 47 policiers et militaires ainsi que 35 autres otages politiques demeurent retenus par les groupes armés colombiens, dont l’ex-gouverneur du Meta (M. Alan Jara, 5 ans en captivité), sénateur (M. Luis Eladio Pérez, 6 ans en captivité), députés (MM. Consuelo González (5 ans en captivité), Orlando Beltrán (5 ans privé de sa liberté et Oscar Liscano, 6 ans privé de sa liberté). (Indymedia, http://colombia.indymedia.org/news/2006/10/50368.php)

L'ancien ministre colombien du Développement économique Fernando Araujo, prisonnier depuis six ans, a échappé cette semaine à ses ravisseurs à la faveur d'un raid de l'armée contre les éléments des FARC qui le retenaient. Il a retrouvé sa famille vendredi cinq jours après s'être enfui. Il avait été enlevé le 5 décembre 2000, alors qu'il se trouvait dans la ville côtière de Cartagena. Fernando Araujo faisait parti d'un groupe d’otages parmi lesquels figure Ingrid Betancourt, que les FARC proposent de libérer en échange de 500 rebelles prisonniers.

Le Comité de soutien à Ingrid Betancourt, a exprimé « sa grande joie » pour le retour de Fernando Araujo. Néanmoins, il a dénoncé l’usage de la force militaire pour le sauvetage des otages. Dans un communiqué émis aujourd’hui, le Comité de soutien à Ingrid Betancourt affirme que « le gouvernement colombien profite de cette libération pour mettre en avant le procédé de sauvetage militaire des otages, ce à quoi nous demeurons farouchement opposés, de même que la famille d’Ingrid Betancourt et le gouvernement français ». Il rappelle que «les opérations militaires peuvent avoir lieu d’être mais alors, elles doivent garantir 100% de chances de succès, ce qui n’est pas le cas. » (Voir http://www.ingridbetancourt-idf.com/base/article.php3?id_article=212, pour le communiqué complet).

Les FARC et le gouvernement colombien doivent reprendre dans ; le dialogue pour la conclusion d’un accord humanitaire conduisant à la libération de tous les otages retenus par ce groupe armé.

Daniel r



1 commentaire:

Anonyme a dit...

Good for people to know.